Introduction

Ex-consommatrice de pointe qui s'éveille aux joies de la simplicité volontaire et essaie de retrouver au quotidien un lien avec la nature et une douce décroissance, je partage principalement ici mes découvertes et repérages, des bouts de cheminement et mes lectures.

21 avril 2009

On ferme

Ceux qui passent encore par ici (s'ils existent) n'auront pas manqué de remarquer que ces derniers mois il ne s'y passe rien...
Qu'on se rassure, la décroissance ne s'est pas arrêtée dans mon petit foyer, mais mon petit foyer s'est agrandi et depuis je n'ai plus une minute à consacrer à ce blog.

J'ai hésité à partager ici mes découvertes parentales, mais il me semble que ce n'est pas l'objet, et le sujet est si bien traité ailleurs, où j'ai pioché idées, réconfort, communauté d'idées et autres jolis moments:
De la petite graine aux premiers pas
Bibou d'avril
Le monde de Bibouillette
En direct de la fabrique de crevette
Elever son enfant... autrement

Je ferme donc, au moins momentanément, ce blog, qui ne disait finalement rien de nouveau si ce n'est que c'était avec mes mots à moi. Pour approfondir, je suggère à quiconque passerait ici d'aller voir sur les blogs de la Ligne Simple et chez les autres Freemen.

Bons voyages!

28 janvier 2009

Le journalisme en Belgique - Carte blanche

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui ce sera du copier/coller, venu directement d'Acrimed...

Nous publions ci-dessous, précédée d’une présentation rédigée par ses signataires, une « tribune libre » refusée par les deux principaux quotidiens belges francophones, Le Soir et La Libre Belgique. (Acrimed)

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A la suite du licenciement brutal de quatre journalistes, y compris la rédactrice en chef, du principal hebdomadaire belge francophone d’actualité, Le Vif-L’Express (groupe Roularta), une « carte blanche » (texte ci-dessous) a été rédigée par l’Association des Journalistes Professionnels et par des professeurs d’université responsables des principales écoles de journalisme à Bruxelles et en Wallonie.

La publication de ce texte a été refusée par les deux quotidiens de référence en Belgique francophone, Le Soir et La Libre Belgique. Les auteurs de ce texte sont aussi consternés par ce refus que par les faits qui ont suscité le texte.

Contournant ce refus de même engager le débat, nous avons entrepris de faire circuler ce texte par tous les moyens disponibles en dehors des médias dont l’autocensure ne fait que démontrer par l’absurde les constats très inquiétants soulignés par le texte.

Nous vous invitons à diffuser largement ce texte. Sa circulation virale démontrera la futilité des efforts de ceux qui pensent qu’il est encore possible aujourd’hui d’étouffer la circulation d’idées qui dérangent ceux qui, par ailleurs, se posent en défenseurs d’une société du dialogue et du débat.

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La carte blanche rédigée par l’Association des Journalistes Professionnels et des professeurs d’université à propos du conflit au Vif et refusée par Le Soir et La Libre Belgique.

Un journalisme mis au pas

Le brutal licenciement signifié sans motif, le jeudi 22 janvier, à quatre journalistes chevronnées de l’hebdomadaire Le Vif /L’Express n’est pas qu’une péripétie douloureuse au sein d’une grande entreprise, comme il s’en déroule hélas chaque jour dans le pays. La mise à l’écart de collaboratrices qui comptent jusqu’à vingt ans d’ancienneté au sein du magazine, et qui en ont forgé les valeurs autant que la réputation, relève en l’occurrence d’une épuration dont les intentions manifestes sont inquiétantes pour la liberté rédactionnelle du Vif en particulier et pour le journalisme en général.

Le directeur du Vif/L’Express, qui s’était déjà signalé antérieurement à Trends/Tendances par une propension à distribuer des C4, et qui en est, au Vif, à 6 licenciements, 2 départs et 2 déplacements imposés, l’a précisé lui-même : aucune raison économique ne l’a poussé à congédier la rédactrice en chef et 3 rédactrices spécialisées l’une en politique intérieure, l’autre en sciences, la troisième en culture. Invoquant des relations dégradées entre l’équipe de rédaction et la rédactrice en chef, la direction – qui n’a pas réussi à résoudre ces problèmes – a choisi la manière la plus radicale d’y mettre fin. Le prétexte est non seulement léger mais, en outre, il ne concerne pas toutes les journalistes concernées.

La valse des licenciements, entamée au Vif voici bientôt trois ans, traduit en réalité une obsession constante : mettre au pas la rédaction du premier magazine d’information générale de la Communauté française, qui avait précisément fondé sa crédibilité sur une totale indépendance d’analyse et de jugement, tant à l’ égard de ses propres actionnaires – le groupe flamand Roularta– que vis-à-vis des différents pouvoirs, politiques comme économiques, de la société belge.

Durant plus de deux décennies, Le Vif/L’Express a pu défendre un journalisme exigeant, soucieux d’abord de la pertinence et de l’utilité, pour ses lecteurs, des sujets qu’il abordait. Au nom de cette éthique, il pouvait parfois estimer nécessaire de fâcher un annonceur, de heurter un ministre ou de consacrer une couverture à un thème moins vendeur. Tout cela n’est plus allé de soi dès l’instant où, inquiétée par une légère érosion des ventes, la haute direction de Roularta s’est laissée convaincre qu’il fallait remplacer les journalistes expérimentés, couper les têtes qui dépassent, et faire de la docilité aux impératifs économiques de l’entreprise un credo admissible.

L’éditeur du Vif n’est pas le seul à déposséder ainsi la rédaction de sa capacité à penser ses priorités et à définir ses champs d’action. En Belgique comme à l’étranger, trop d’entrepreneurs de presse choisissent, parfois sous le prétexte des difficultés économiques, d’appauvrir les contenus, de réduire les effectifs, de se priver de plumes critiques et d’esprits libres, de mettre au placard des talents fougueux, et de préférer des chefs et sous-chefs soumis.

Le Vif n’est pas le seul, mais il est l’unique hebdomadaire d’information générale largement diffusé en Communauté française. Ceux qui l’épuisent aujourd’hui de l’intérieur portent à cet égard une responsabilité devant l’ensemble de l’opinion.

A l’inquiétude pour l’avenir de ses journalistes chassés, mais aussi de ceux qui restent, s’ajoute la stupéfaction face à la brutalité sociale : convoquées un soir par un SMS sur leur portable, les quatre licenciées ont été renvoyées sur le champ de grand matin, avec interdiction formelle de repasser par la rédaction pour emporter des effets personnels. Deux heures sous surveillance leur ont été concédées, le samedi suivant, pour cette besogne. De quelle faute gravissime, de quel délit, ces quatre là étaient-elles donc coupables pour mériter un tel mépris ? Rien ne justifie une telle violence dans les relations sociales, qui en l’occurrence se double d’un réel mépris pour le droit du travail et contraste avec l’image de la paisible entreprise familiale qu’aime à se donner Roularta. La réaction de la Société des Journalistes du Vif – qui observait dès jeudi un arrêt de travail – comme le soutien inconditionnel de l’Association des Journalistes Professionnels et des syndicats, indiquent que la limite de l’acceptable a été franchie.

La crise financière, la chute des revenus publicitaires, la diversification technologique des médias et les investissements qu’elle réclame ne pourront jamais justifier à nos yeux que le journalisme soit réduit à sa seule valeur économique, que les journalistes ne soient plus les chiens de garde de la démocratie mais seulement des petits soldats zélés chargés de vendre des contenus formatés pour les impératifs commerciaux à court terme.

Nous avons besoin de rédactions expérimentées, en effectif suffisant, libres et indépendantes. Comme nous avons davantage besoin de matière grise, d’expertise, de culture et de réflexion journalistique étayée que de mise en scène spectaculaire de papiers vulgarisés à l’extrême pour plaire au plus grand nombre. Les comportements de certains managers et les plans d’économie concoctés au nord comme au sud du pays ne vont pas dans ce sens. Maintenons à nos médias leurs capacités intellectuelles : respectons les journalistes !

Martine Simonis, Secrétaire Nationale de l’Association des Journalistes Professionnels
Pascal Durand, Professeur ordinaire à l’ULg
Benoit Grevisse, directeur de l’école de journalisme de Louvain (UCL)
François Heinderyckx, Professeur ordinaire à l’ULB
Claude Javeau, Professeur émérite de l’ULB
Jean-Jacques Jespers, directeur de l’école universitaire de journalisme de Bruxelles (ULB)
Hugues le Paige, journaliste
Gabriel Ringlet, Professeur émérite de l’UCL
Marc Sinnaeve, Président du Département journalisme de l’IHECS.

22 janvier 2009

Les apprentis z'écolos

En s'inspirant de sa rubrique L'Objet qui tue, le magazine du développement durable Terra Economica a créé, en coproduction avec Télénantes et Six Monstres, une série animée appelée Les Apprentis Z'écolos.
Cette série est depuis le 9 janvier également diffusée sur Arte à la fin de l'émission Global Mag. une semaine sur la terre, le vendredi à 19 heures. L'occasion de (re)voir ces petites capsules qui donnent des infos essentielles en un minimum de mots et permettent d'aider à faire passer les messages...

Pour se mettre l'eau à la bouche et/ou pour ceux qui n'auraient pas la télé, en voici quelques exemples ci-dessous.









16 janvier 2009

La 2e Nuit des Publiphobes

On ne le dira jamais assez, la pub c'est le mal. L'asbl Respire - qui promeut la décroissance - rappelle qu'en Belgique c'est environ 900 euros par habitant qui ont été dépensés l'an dernier pour nourrir cet engrenage. Mais que peut-on faire pour s'en défendre? Plusieurs choses, dont se rendre à la Nuit des Publiphobes, dont la première édition avait eu lieu en décembre 2007, et la seconde se tiendra le 30 janvier dès 19 heures au Cinéma Nova à Bruxelles.

De quoi s'agit-il? D'une soirée dont le but avoué est de déconstruire la logique du système publicitaire dans une ambiance festive.


Au programme:

19h00
Ouverture d'une exposition d'Emmanuel Tête.

20h00
Présentation de la campagne Parapub du GSARA et des vidéogrammes/capsules radio des lauréats du Concours de scénarios pour un regard critique citoyen sur la pub.

20h30
Projection en avant-première du film Architecture-Supermarché-Histoire (Un pied dans le jardon du miel) de Bernard Mulliez (Belgique, 2009, 89').
Le film sera suivi du débat "De la pub à l'école? À l'école de la pub?", avec Bernard Legros, co-auteur de L'école et la peste publicitaire (Aden, 2007), un directeur d'école et un représentant de la Commission de l'article 41.

23h00
Spectacle en chansons, texte et image sur la publicité sexiste: Les femmes savent pourquoi, de Françoise Walot (Belgique, FR, 50')

1 janvier 2009

Blog année

Malgré les apparences, je n'ai pas abandonné ce blog, mais 2008 a été une année très chargée au niveau privé et 2009 s'annonce également très prenante... Je repasse donc dès que j'ai un bout d'espace (temporel et mental) et espère être plus présente dans l'année à venir.

D'ici là, bonne année à toutes et à tous!

14 novembre 2008

Chomsky et Cie sort en salles

Dans la série des documentaires utiles, Chomsky et Cie a eu un destin particulier puisqu'il est né d'une émission de radio, qu'il a été financé par de nombreux souscripteurs qui ont attendus plus d'un an avant de le voir en DVD, et qu'il bénéficie désormais d'une sortie en salles.
En mai 2007, Daniel Mermet réalisait avec Giv Anquetil dans son émission de radio Là-bas si j'y suis une série d'interviews avec Noam Chomsky, à partir de laquelle Olivier Azam a fait un film qui va également à la rencontre de Normand Baillargeon et Jean Bricmont en passant par Montréal, Toronto, Paris, Boston, Bruxelles,... Le film a été entièrement auto-produit par la coopérative audiovisuelle Les Mutins de Pangée, sans aide publique ni pré-achat d'une télévision. Grâce à des milliers de souscripteurs particuliers, le film a pris plus d'ampleur en permettant d'aller plus loin dans le montage, la recherche de documentation, la technique, etc., et de rétribuer modestement les différents collaborateurs.

En juin 2008, les souscripteurs recevaient enfin leur DVD tant attendu, et qui méritait bien cette attente. Et ces encouragements mènent aujourd'hui à la grande aventure de la sortie en salle de Chomsky et Cie, dont voici la bande-annonce:




Le synopsis du film:

À l’heure où impuissance et résignation l’emportent, le travail de Noam Chomsky est un antidote radical pour tous ceux qui veulent en finir avec la fabrique de l’impuissance et ses chiens de garde intello-médiatiques.
Inlassable, inclassable, implacable, « l’intellectuel le plus populaire et le plus cité au monde » poursuit la mise à nu des mécanismes de domination avec une étonnante vitalité. Mais pas d’hagiographie, pas de prêt à penser. Souvent l’intellectuel est celui qui veut nous faire penser comme lui.Au contraire, Chomsky nous incite à développer par nous-mêmes une pensée critique contre les différentes formes de pouvoir et les idéologies qui les justifient. Il montre que les changements sociaux sont à notre portée.
Et d’ailleurs il n’est pas seul. De Boston à Bruxelles, nous rencontrons chercheurs, journalistes, activistes tels que Jean Bricmont, ou encore Normand Baillargeon auteur du «Petit cours d’autodéfense intellectuelle», ce qui pourrait être le sous-titre de ce film engagé contre le cynisme conformisteet la pensée molle des faux rebelles.
Mais avant tout ce film milite pour l’ascension du Pic du Canigou.


Bon alors, convaincus?
Les lieux et horaires de projections sont mis à jour ici.

13 novembre 2008

Journée sans achat le 29 novembre

Comme chaque année le dernier samedi de novembre, c'est repartit pour une Journée sans Achat à quelques semaines de Noël, grand messe de la consommation... Cette Journée internationale a lieu dans de nombreux pays, dont le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, Israël et les États-Unis.

Mais nul besoin d'avoir une organisation bien huilée pour participer: il suffit juste, ce jour-là, de ne rien acheter. Tout simplement. Et oui, ça tombe un samedi - c'est probablement exprès. Alors oui, c'est embêtant pour ceux qui en profitent pour faire le plein pour la semaine ce jour-là. Mais justement, c'est l'occasion idéale pour réfléchir à nos comportements en la matière, souvent bien plus faits d'habitudes que d'envies réelles.

Le début des réflexions quant aux cadeaux de Noël en est assez représentatif: jusqu'où acheter avec l'excuse que c'est "du bio" ou "dans un esprit écolo"? jusqu'où réaliser des objets soi-même quand ça peut entraîner des commandes de tissus qui prennent l'avion? jusqu'où faire du symbolique lorsque l'on a habitué les autres à offrir "grand"? La réflexion est ouverte, et le débat interne ne sera sans doute jamais vraiment résolu. En attendant, ce qu'on peut réellement faire, c'est au moins faire au mieux, en attendant encore mieux...

8 novembre 2008

Nos enfants nous accuseront

Un nouveau pavé dans la marre...
Mercredi sortait en France le film Nos enfants nous accuseront, un film qui dénonce les méfaits de la mauvaise alimentation et des pesticides, l'empoisonnement des campagnes par la chimie agricole et les dégâts sur la santé publique.
Ce documentaire est réalisé par Jean-Paul Jaud, réalisateur de télévision principalement auprès de Canal+ depuis plus de 20 ans. Il a également dirigé des documentaires sur le terroir: Les Quatre saisons du Berger, Quatre saisons en Marennes et Oléron ou Quatre saisons pour un festin. Il s'agit de son premier passage au grand écran.
On peut lire ici une interview du réalisateur datant du mois de mai, et voir ci-dessous la bande-annonce.

Synopsis:
Chaque année en Europe 100 000 enfants meurent de maladies causées par l'environnement. 70% des cancers sont liés à l'environnement dont 30% à l'alimentation et 40% à l'alimentation. Chaque année en France on constate une augmentation de 1,1% des cancers chez les enfants. En France, l'incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans
chez l'homme.
Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face et de réagir en faisant passer la cantine scolaire en bio. Ici comme ailleurs, la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.

4 novembre 2008

Point info sur le projet Avenir Climat

Je ne suis pas très assidue ces temps-ci sur le blog, mais je promets que j'ai de très bonnes raisons pour cause de projets persos qui prennent beaucoup de temps, ne serait-ce que mentalement...

Sans savoir alors que 2008 allait pour moi être une année plus que remplie, je m'étais engagée à relayer des nouvelles du projet de Benka Avenir Climat... engagement que jusqu'ici je n'ai que très peu respecté, et je le regrette, alors voici un rapide flash info.

Benka a maintenant parcouru de nombreux pays - la carte du voyage est visible ici - et réalisé de nombreuses rencontres. Un film en est sorti, dont voici la bande annonce:



Une exposition de photos sera également inaugurée le 6 novembre à l'hôtel de ville d'Autun, à 19h30.
La suite des informations sur son site.

6 octobre 2008

La féministe et la machine à coudre

Pendant longtemps, j’ai regardé des outils comme la machine à coudre comme des signes de l’exploitation de la femme et par conséquent comme des objets à rejeter violemment en tant que féministe avérée. Clairement, cet objet allait de pair avec la femme au foyer, exploitée et sans ressources, à la merci de son mari encravaté...

Depuis ces dernières années, mon rapport à cette imagerie a évolué. Car finalement, la machine à coudre en elle-même n'est pas dominatrice, elle ne diminue pas la valeur de celle qui l'utilise. Non, ce qui crée cette image, c'est notre vision sur la chose: la machine à coudre est nécessairement utilisée par une femme évidemment parce qu'elle est moins intelligente et qu'elle n'a bien sûr pas de (vrai) travail. Et c'est finalement cela que je rejette. C'est la symbolique que nous avons appris à projeter dans l'objet "machine à coudre" qui est problématique, pas l'objet en lui-même.

Et voilà donc que je me suis penchée de plus près sur ce phénomène: lorsque j'étais petite, ma mère se retrouvait souvent derrière sa machine à coudre, tout comme elle brodait, crochetait, tricotait,... Mais elle travaillait également et a monté beaucoup d'échelons hiérarchiques au point qu'elle n'a plus depuis longtemps le temps d'utiliser cette fameuse machine à coudre et qu'elle le regrette. Et quelle est la couleur principale qui se dégage de ces "années machine à coudre" dans mes souvenirs? La joie de pouvoir dessiner des formes sur du tissu et les voir transformées en "poupées" (mutantes, vu mon art de la forme humaine vers mes 3 ans) dans les 24h, le plaisir de pouvoir avoir exactement les rideaux que l'on souhaite même lorsqu'ils "n'existent pas", l'incroyable bonheur d'avoir des vêtements uniques dans un tissu déterminé ensemble et faits sur mesure,...

Dans une démarche de simplicité volontaire, la machine à coudre a sa place tout en haut. Bien loin d'être synonyme de restrictions, elle est un outil de liberté: elle permet de réparer soi-même des vêtements ou autre en prolongeant leur durée de vie, de créer des rideaux, habits ou sacs personnalisés, des jouets uniques (et pas en plastique!) pour les enfants et grands adultes, voire des éléments de décoration, etc.

Et pourquoi ne seraient-ce que les femmes qui les utilisent? À cela, à chacun de donner la réponse qui lui chante (quitte à beaucoup m'énerver). En tout cas moi, j'ai vu il y a longtemps mon père me coudre des rideaux, et pas plus tard qu'hier mon mari s'attaquer à la réparation d'un sac à dos en toute première interaction avec cet engin qui a fait une entrée triomphale chez nous l'an dernier.

Bon, ne me reste plus qu'à maîtriser la confection de vêtements "comme dans ma tête"...

Pour démarrer bien guidé(e): http://atelier-naturel.over-blog.com/