Introduction

Ex-consommatrice de pointe qui s'éveille aux joies de la simplicité volontaire et essaie de retrouver au quotidien un lien avec la nature et une douce décroissance, je partage principalement ici mes découvertes et repérages, des bouts de cheminement et mes lectures.

21 mars 2007

Comment le sport vient aux fainéant(e)s

Tout le monde le dit: il faut faire du sport. Il faut. Déjà, rien que le verbe: pression, culpabilité, besoin de participer à l'effort commun moderno-urbain, etc. Bref, en découle souvent l'indispensable inscription à un club de sport. Sauf que non. Ou à des cours du dernier truc à la mode qui marche bien si on a le body qui fait classe avec et qu'on le fait trois fois par semaine aux horaires donnés. Sauf que non plus. Voire la promesse partagée avec des amies – réitérée tous les ans – qu'on suivra tel cours de danse "au moins une fois par semaine". Sauf que chaque semaine les téléphones grésillent l'obstacle du jour qui fait que non, pas cette semaine-ci non plus.

Mais bon, pendant ce temps-là, "il faut" toujours. Alors que faire? Je me concentre en ce moment sur trois pistes qui semblent très rapidement porter nettement plus de fruits que les exemples ci-dessus.

1) Marcher. Tout le temps, ou presque. Le plus possible. En profiter pour éviter les trams et bus bondés, polluer encore moins qu'en les prenant, regarder la rue voire écouter de la musique sans déranger tout le monde et donner le rythme à mon pas, etc. Effet secondaire: ne pas devoir trépigner en attendant le tram-bus susmentionné. Et bonus: la liberté de mouvement.

2) Retrouver l'instinct de la danse – quelle formule bien grandiose pour tout simplement dire qu'il m'arriva pendant de longues années de danser comme ça vient ad domiciliam sans préoccupation du type esthétique ou autre, juste pour le seul plaisir de suivre la musique. Le quotidien a repris le dessus avec la conscience du "il faut" être quelqu'un de responsable qui se comporte correctement dans son jeune concubinage. Sauf que.. . non. Alors je me remets à être responsable autrement: dès que la piste de danse (le salon) est libre, si la danse vient elle vient, et comme elle vient.

3) Tenter un truc tout simple au nom tordu qui sonne drelin-drelin ésotérico-baba-pull-en-poils-de-chameau-qui-gratte, mais dont il suffirait de modifier la présentation pour qu'il devienne le dernier hit des revues à la mode chez les madames: Les 5 Tibétains. Voilà, maintenant que c'est dit, tout le monde a arrêté de lire.. . C'est le nom qui fait ça – oubliez le nom. Et c'est quoi, ce truc? Cinq exercices rapides tous les jours au réveil. Des exercices tout à fait normaux, très simples à faire et à comprendre en regardant les photos. J'ai commencé à tester, et ça donne 5-10 minutes par jour. Je répète: une dizaine de minutes max. Rien, c'est rien, et c'est tout à fait gérable – sauf en cas d'invités du week-end, quoique à tester juste pour la réaction, mais hum.
Il est dit que ce serait le "secret de jeunesse" des lamas tibétains, que ça rééquilibre les chakras, etc. Mais plus simplement et dans le cas qui nous intéresse: à court terme ça tonifie pour la journée, à moyen et long terme ça augmente la souplesse et muscle en douceur. Et pas besoin de tenue en lycra flashy ou d'horaires à respecter impérativement peu importent les aléas votre vie. Faisable partout où il y a un sol pour y poser ses pieds et ses mains.
C'est si simple, à se demander pourquoi on n'en entend pas parler plus? (ah oui, j'oubliais, c'est gratuit, ça doit être ça le problème...)

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Raffa
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3 commentaires:

Pif a dit…

Non, pas ad domiciliam, non. Domi, là, oui.

Non mais attends.

Anonyme a dit…

te laisse pas faire, Nep-lune, ce Guillaume, c'est rien qu'un cuistre !
non mais oh hé !
:-)

Neplune a dit…

Ah, quand la poésie sans arrière-pensée du quotidien est écrasée par les latinistes convaincus...