Introduction

Ex-consommatrice de pointe qui s'éveille aux joies de la simplicité volontaire et essaie de retrouver au quotidien un lien avec la nature et une douce décroissance, je partage principalement ici mes découvertes et repérages, des bouts de cheminement et mes lectures.

12 octobre 2007

Un Nobel de la paix un peu Gore

(oui, le titre est bateau, je sais, mais je suis débordée alors j'assume)

Ce sont donc Al Gore, ex-futur président des Etats-Unis, et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale et le Programme pour l'environnement des Nations unies) qui se partagent le Prix Nobel de la Paix cette année. On peut facilement penser que les seconds ont été récompensés pour leur inestimable travail de fond – ce sont eux qui ont attesté avec 90% de fiabilité le lien entre le réchauffement climatique et les activités humaines –, et le premier pour son entreprise de communication sur le sujet à travers ses livres et surtout ses conférences qui ont été largement diffusées dans le documentaire An inconvenient truth. Un bon duo, en effet.

Espérons que cela ajoutera du poids à leurs dires, que les politiques bougent enfin et qu'un véritable changement de mentalité se mette en place. Mais, soyons réalistes, d'aucun ne regardent que par les œillères et s'attachent surtout à chercher si Al Gore se présentera finalement ou non quand même aux prochaines élections présidentielles. Selon AFP, la réponse de sa femme à ce sujet aurait été: "Il a accès à tous les dirigeants, dans tous les pays, dans le monde des affaires, à des gens de toute obédience politique - il peut faire ce qu'il veut, partout dans le monde, aussi longtemps qu'il le veut -, c'est ça la liberté! Pourquoi y renoncer?".

On ne pourrait mieux dire...

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