Je suis en vacances à Amsterdam, et si je commence par parler de vélo cela ne surprendra donc personne. Dès l’arrivée à la gare, la différence d’infrastructure avec Bruxelles est fascinante: un gigantesque parc à vélos borde les quais. Et partout dans la ville des pistes cyclables réelles, la priorité absolue donnée aux cyclistes et aux transports publics. Résultat : même s’il y a encore des voitures (y compris des gros bolides, qui y ont l’air encore plus incongrus), la circulation n’est pas envahissante, le tout est fluide, et l’air nettement plus respirable – oui, les canaux drainent probablement une bonne partie de l’atmosphère, mais chaque élément apporte sa contribution.
Mais le plus élémentaire dans cette histoire, c’est qu’avec une ville très dense (forte population et cargaisons de touristes toute l’année), à aucun moment on ne ressent d’engorgement. La circulation à vélo permet à beaucoup plus de monde de circuler et/ou de se parquer au même endroit au même moment; la grande fréquence et belle organisation des transports publics encourage à s’en servir sans hésitation; à l’intérieur de ceux-ci le simple fait que les entrées se fassent à la fois à l’avant et à l’arrière permet de ne pas créer d’embouteillage interne où s’entassent les gens alors que le reste du tram est aéré (un problème récurrent à Bruxelles); la priorité légale aux vélos, transports publics et piétons n’encourage pas la conduite automobile; etc. Résultat : un meilleur environnement pour tout le monde.
Et c’est là l’une des questions les plus importantes. Lorsque l’on parle d’environnement, on mentionne souvent les restrictions qu’il faudrait s’imposer, les limitations, bref des éléments montrés comme négatifs, alors qu’en réalité un meilleur environnement dans le sens global est souvent synonyme d’un meilleur environnement dans le sens quotidien. Moins de voitures sur les routes, c’est un geste, mais les bénéfices sont également immédiats pour ceux qui se déplacent, pour l’air que l’on respire, cela signifie moins de pots d’échappement, moins d’énervement sur les routes, moins de klaxons qui agacent tout le monde aux heures de pointe, moins d’embouteillages des routes, moins de stress et moins de retards, etc.
Et il en va de même pour de nombreux gestes envers l’environnement.
Mais le plus élémentaire dans cette histoire, c’est qu’avec une ville très dense (forte population et cargaisons de touristes toute l’année), à aucun moment on ne ressent d’engorgement. La circulation à vélo permet à beaucoup plus de monde de circuler et/ou de se parquer au même endroit au même moment; la grande fréquence et belle organisation des transports publics encourage à s’en servir sans hésitation; à l’intérieur de ceux-ci le simple fait que les entrées se fassent à la fois à l’avant et à l’arrière permet de ne pas créer d’embouteillage interne où s’entassent les gens alors que le reste du tram est aéré (un problème récurrent à Bruxelles); la priorité légale aux vélos, transports publics et piétons n’encourage pas la conduite automobile; etc. Résultat : un meilleur environnement pour tout le monde.
Et c’est là l’une des questions les plus importantes. Lorsque l’on parle d’environnement, on mentionne souvent les restrictions qu’il faudrait s’imposer, les limitations, bref des éléments montrés comme négatifs, alors qu’en réalité un meilleur environnement dans le sens global est souvent synonyme d’un meilleur environnement dans le sens quotidien. Moins de voitures sur les routes, c’est un geste, mais les bénéfices sont également immédiats pour ceux qui se déplacent, pour l’air que l’on respire, cela signifie moins de pots d’échappement, moins d’énervement sur les routes, moins de klaxons qui agacent tout le monde aux heures de pointe, moins d’embouteillages des routes, moins de stress et moins de retards, etc.
Et il en va de même pour de nombreux gestes envers l’environnement.